« Môlne, les cicatrices infernales » de SM Chevallier – Editions d’Utoh

Bienvenue à Môlne, petite ville de France au charme quelque peu… inquiétant.
Embarquez pour la visite guidée de cette infernale cité. Un endroit où même retrouvées, Les lettres oubliées de David agissent comme un Parasite. Le lieu où l’âme passe Une vie d’Espérance à se demander si en vérité La vengeance est un plat qui se mange. Hit the road Jacques aurait pu chanter Ray Charles en regardant Les rejetons de Môlne courir sur le quai et monter dans la Voiture 14. Un morceau d’enfer où les badauds sont figés, pensifs comme Les Figurines d’un autre monde : celui des ténèbres. Môlne, l’unique endroit où il reste important de savoir Pourquoi les rennes du Père Noël se suicident.

À travers les dix nouvelles de ce recueil, découvrez une destination qui vous fera frissonner pour le reste de votre vie…

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D’abord, je remercie les Editions d’Utoh pour leur confiance dans ce service presse via SimPlement. SM Chevallier, auteur « anonyme » (ainsi qu’il se définit sur son blog) est passionnée par le monde fantastique (cinéma, littérature, musique…) et sait le partager à travers « Môlne, les cicatrices infernales ».

Le titre est approprié parce que nous voilà plongé en enfer dans une petite ville française très troublante. Les dix nouvelles proposées dans ce recueil se déroulent donc dans ce décor et avec des récurrences qui permettent de se repérer  : le maire, la scierie, l’hôtel… Avec une plume immersive et fluide et un vocabulaire riche, l’auteur nous envoûte, voire nous contraint à l’impuissance devant l’horreur et les terribles rebondissements subis par les protagonistes.

Alors qu’il tournait son regard vers l’unique issue, un terrible fracas le projeta en arrière. Il se retrouva aplati contre la vitre donnant sur l’extérieur. Les ténèbres se déroulaient devant ses yeux.

Chaque nouvelle apporte un degré d’horreur toujours plus haut, conserve une cohérence et apporte son lot d’empathie : angoisse, crainte, tension… Et un dénouement très stupéfiant qui nous laisse coi. Pour en arriver à ce niveau, SM Chevallier a utilisé différents subterfuges pour raconter chaque récit tels que des SMS (« Les rejetons de Môlne »), un genre épistolaire (« Les lettres oubliées de David »), ou une narration classique.

Il est indéniable que l’écrivain maîtrise le genre avec talent et a su nous plonger dans un univers horrifique auquel notre esprit n’est pas préparé. C’est un recueil diaboliquement addictif qui ne prépare pas aux cauchemars qui suivent. Je vous le conseille vivement !

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Pour en savoir plus : Editions d’Utoh     éditions d'utoh

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Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. SM Chevallier dit :

    Bonjour et merci pour cette chronique qui me va droit au cœur. C’est fou ! Je suis toujours ému lorsque je parviens à faire peur à mes lecteurs ! 🙂

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